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Regagnons nos libertés

par la stratégie Zéro Covid Solidaire !

Contre le virus et son monde, nous proposons ici une stratégie zéro Covid solidaire offrant des perspectives de sortie de crise. Cette stratégie sera la clé pour reconquérir nos libertés individuelles et collectives afin de retrouver une véritable vie sociale et culturelle. Soyons nombreux à signer et relayer cette tribune.

Déjà une année s’est écoulée depuis le début de la pandémie. Pourtant, toute l’Europe se trouve encore dans une situation très critique. Des milliers de personnes continuent de mourir et des dizaines de milliers d’autres sont contaminées et subissent des covids longs. Les nouveaux variants du virus se multiplient et se propagent encore plus rapidement entraînant désormais un sentiment d’impuissance tandis que la vaccination peine encore à produire ses effets.

Dans ce contexte délétère, les mesures gouvernementales se révèlent bien insuffisantes : elles se contentent de ralentir la pandémie au lieu de chercher à en éliminer les causes. Elles mettent donc nos vies en danger parce qu’elles se satisfont d’un « vivre avec le virus » au lieu de chercher à l’éliminer.

 

La stratégie d’atténuation qui entendait contrôler la pandémie en « aplanissant la courbe » a échoué. Elle met durablement nos existences à l’épreuve sans pour autant empêcher au final des millions de contaminations et des dizaines de milliers de morts supplémentaires. Elle fragilise les liens sociaux, produit de graves dommages psychologiques, renforce les inégalités et suscite une défiance de plus en plus massive. Ce qu’il faut maintenant, c’est donc changer radicalement de stratégie : Il n’est plus question de seulement contrôler l’évolution de la pandémie, mais d’en finir avec elle. L’objectif ne peut plus être 20 000, 5000 ou 1000 nouveaux cas de Covid chaque jour, mais impérativement zéro cas.

Parce qu’il devient insupportable de ne plus avoir de perspectives avec ce « stop and go » sans fin (couvre-feu, réouvertures, reconfinements...). Les conséquences psychologiques, sanitaires, sociales et économiques sont en effet de plus en plus intenables sur le long terme.

 

Il devient urgent de mettre en œuvre une stratégie commune à toute l’Europe. Notre responsabilité est de la mettre en place à l’échelle de la France. C’est seulement ainsi que l’on pourra combattre efficacement la pandémie. Les vaccinations ne suffiront pas à elles seules pour gagner la course de vitesse contre la multiplication des variants du virus. D’autant moins si les mesures de confinement se bornent à des restrictions sans fin du temps libre sans stopper conjointement l’activité économique. Il faut qu’immédiatement les contaminations par la Sars-Cov-2 soient réduites au point que, chaque cas puisse être tracé individuellement, car la campagne de vaccination est tout simplement trop lente pour ralentir effectivement l’épidémie.

 

Plusieurs pays ont déjà fait la preuve qu’une action collective et déterminée pouvait stopper la propagation du virus.

 

Des scientifiques ont lancé un « appel à un engagement paneuropéen pour une réduction rapide et durable des infections par le SARS-Cov-2 » le 19 décembre 2020. D’autres médecins, économistes, scientifiques, enseignants, chercheurs et politistes sont allés aussi dans ce sens en France (voir leurs textes ici et ici ). Nous souhaitons y répondre en nous mobilisant, en donnant des réponses de solidarité, non pas contre la population mais avec elle. Nous sommes convaincus que l’on ne parviendra réellement à endiguer le virus que si les mesures mises en œuvre le sont de manière sociale, solidaire et volontaire. Sans l’adhésion de la population, cette stratégie sera vouée à l’échec.

Voilà pourquoi nous demandons que soient prises impérativement les décisions suivantes :

  • Le Zéro Covid, une utopie ?"
    La stratégie Zéro Covid consiste à viser l’objectif de zéro cas en France et plus largement en Europe. Au vu de la circulation virale actuelle, cet objectif peut sembler utopique. Pourtant il est atteignable, et plusieurs arguments penchent en sa faveur. 1) Des pays l’ont fait. Des pays ont réussi à éliminer le virus de leur territoire. C’est le cas de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Chine ou de Taïwan pour n’en citer que quelques-uns. Si certains, comme la Chine, sont des pays autoritaires, d’autres, comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande sont des démocraties comparables aux pays européens, ce qui prouve qu’un pays comme la France peut y arriver. On peut également citer la Norvège ou la Finlande qui tolèrent la circulation à un seuil très très faible et qui observent de très bons résultats. 2) Parmi les Etats qui sont arrivés à juguler l’épidémie au point de ne pas avoir de circulation virale, tous ne sont pas des îles (). 3) Un territoire français a déjà réussi le pari en éliminant le virus en 2020 et en mettant fin à une résurgence épidémique début 2021 : la Nouvelle-Calédonie (voir cet article). 4) La stratégie zéro covid est associée à l’idée d’un confinement efficace. Or, même si nous estimons qu’il s’agit d’un outil précieux, notre stratégie ne repose pas uniquement sur des restrictions. Il s’agit d’une politique de santé globale qui englobe aussi des moyens de prévention. Notamment, nous pensons que nous pouvons tester de manière plus efficace qu’aujourd’hui (Cf Comment mieux tester ?) et mieux prendre en compte la diffusion du virus par aérosolisation dans les outils à développer en intérieur (capteur de CO², ventilation adéquate, aération régulière, prise en compte de la durée des contacts et non uniquement de la distance, …) 5) Les restrictions inhérentes au zéro covid sont possibles si les Français sont traités comme des citoyens adultes. Ils semblent lassés des restrictions sanitaires mais ils ont tout de même globalement accepté des restrictions très contraignantes pendant très longtemps, imposées de façon autoritaire, sans débat démocratique et sans résultats très probants – tout au plus avons-nous évité de soigner les malades sur les parkings des hôpitaux. Le pari que nous faisons n’est pas d’imposer des nouvelles mesures en conseil de défense sanitaire, mais de réhabiliter le débat démocratique, les décisions ayant la plupart du temps été prises de manière verticale (conseil de défense) sans même l’avis du parlement ou consulter la société civile (associations, syndicats,…) . Nous voulons une discussion collective pour pouvoir faire un choix de société quant à notre réponse face à l’épidémie. À cette seule condition, les Français, en majorité responsables et capables de se comporter en citoyens soucieux de l’intérêt collectif – qui est le leur et celui de leur entourage – consentiront à des restrictions fortes mais courtes dans le temps. Pour que cette stratégie soit efficace, il faut obtenir l’adhésion et la participation active de toute la population afin de faire émerger des pratiques de solidarité concrète, des pratiques de réduction des risques (RDR)
  • Le Zéro Covid, seulement sur les îles ?"
    Lorsque la stratégie zéro covid est critiquée pour son manque de réalisme, elle l’est souvent au nom du fait que seules des îles peuvent l’appliquer. Nous contestons cette idée. 1) Oui, la France n’est pas une île, mais l’Europe est une presqu’île ce qui faciliterait l’établissement de cette stratégie. A l’inverse, le fait d’être une île n’a pas empêché la Grande Bretagne de subir une deuxième vague d’une très grande ampleur. 2) Parmi les pays qui ont appliqué et réussi cette stratégie, on trouve des Etats continentaux, notamment en Asie du Sud-Est. La Chine, elle-même point de départ de la pandémie, a réussi à ramener la circulation virale à presque rien mais surtout à éviter des cas importés de l’étranger. Pas de surprise : les tests y sont massivement réalisés et la quarantaine de 14 jours est imposée à tous les voyageurs arrivant sur le territoire. Pour autant, notre stratégie Zéro Covid ne saurait se calquer sur la gestion de certains régimes autoritaires. 3) Au sein même de l’Europe, on peut constater des différences de circulation virale notables entre des Etats limitrophes dont les politiques sanitaires diffèrent. Ainsi, l’Allemagne, qui a choisi d’imposer des restrictions très fortes dès une faible incidence de 50/100 000 habitants, subit une circulation virale non négligeable mais globalement bien plus faible que la France, et ce, sans jamais avoir réclamé d’attestation pour aller acheter du pain et sans restreindre les déplacements de loisir à 1km. On est loin d’une stratégie zéro covid. Pourtant l’Allemagne, qui a appliqué une politique sanitaire différente – en dépit de sa densité de population (232hab/km2) supérieure à celle de la France (105hab/km2), – connaît une circulation virale moins forte. En réalité, l'insularité n’est pas une condition indispensable pour la stratégie zéro covid : on n’est pas obligé de fermer les frontières aux voyageurs dès lors qu’est mise en place une politique obligatoire de tests systématiques et de quarantaines strictes, dûment contrôlées, en hôtel.
  • Comment mieux tester ?
    A l'heure en actuelle, en France, il n'y a pas de population cible sur les tests, ni de réelle stratégie de tests. Ainsi, les gens testés ne représentent qu'un petit pourcentage des personnes réellement positives (voir cet article de décembre 2020 sur le site de Nature)/. De plus, les tests réguliers sont très rares, à l'instar des tests ponctuels réalisés dans les établissements scolaires. Ainsi, il est impossible de se savoir combien de personnes sont infectées en France à un instant t, ce qui empêche notamment d'avoir une stratégie de traçage (comprendre qui a infecté qui, où et comment) et d'isolement des personnes positives. Quelques pistes d'amélioration : réaliser des tests massifs ciblés (écoles/entreprises/immeubles d'habitation/par famille/...) ce sont les tests qui doivent aller aux gens plutôt que les gens qui doivent aller aux tests. Pourquoi ne pas mettre en place, par exemple, des équipes mobiles dans les territoires très contaminés, sur les lieux de vie, sur les lieux de travail et d'étude, dans les transports en commun, ...? réaliser des "tests groupés"ainsi qu'a pu le développer Catherine Hill (épidémiologiste et biostatisticienne) : il s'agirait d' "analyser en même temps dans un seul tube les prélèvements de plusieurs personnes à la recherche du coronavirus". S'il y a présence du virus dans le prélèvement d'un groupe, alors des tests PCR individuels sont réalisés immédiatement . Cela permet de gagner considérablement en temps et en efficacité © réaliser des tests réguliers Pour maximiser l'intérêt et l'efficacité des tests, la circulation virale doit être basse, il faut donc allier les pistes d'améliorations non exhaustives évoquées ci-dessus avec les autres outils de maitrise de l'épidémie : vaccination et confinement strict. Voir également : cet article de Paul Ariès, qui plaide pour un vrai dépistage collectif cette interview de Catherine Hill qui développe l'intérêt et la mise en pratique des tests groupés
  • Pourquoi la stratégie vaccinale ne suffit pas ?
    La stratégie vaccinale est une bonne stratégie de moyen et de long terme. Cependant elle ne peut pas suffire… 1) …pour le moment… Tout d’abord, avant que la population puisse être vaccinée pour atteindre l’immunité collective, il faudra encore attendre un temps qui peut durer plusieurs mois. Nous ne maitrisons rien du calendrier de vaccination alors que chaque jour le virus fait des centaines de morts en France et engorge les réanimations des hôpitaux, sans même parler des personnes qui développent un Covid long. Il faut reprendre la main et limiter la circulation du virus pour se donner le temps de vacciner. 2) …dans les prochains mois… Ensuite, plus la circulation du virus est forte et dure longtemps, plus les risques de mutations du virus augmentent. Les mutations successives, intenses et répétées par la trop large circulation du virus dans la population augmentent le risque qu’une mutation du virus survienne qui soit résistante aux différents vaccins, les rendant obsolètes et nous condamnant à relancer la recherche ad vitam aeternam. Le seul moyen sûr de juguler de manière pérenne la mortalité du virus sans risque de l’émergence d’un variant résistant est de limiter la circulation du virus en parallèle à la vaccination. Si nous nous adaptons pour lutter contre le virus, ses mutations permettent au virus de s’adapter lui aussi, il ne faut pas lui donner la moindre occasion de s’adapter plus rapidement que nous. 3) … par manque d’information… Enfin, le but d’un vaccin d’habitude n’est pas seulement de se protéger soi-même, mais aussi les autres. Pour le moment, les scientifiques ignorent encore à quel point une personne vaccinée peut tout de même contracter le covid et le transmettre à ceux qui pour certaines raisons médicales ne peuvent pas être vaccinés. Les dernières études semblent indiquer que la vaccination permettrait une forte réduction de la transmission virale, mais ces résultats restent à confirmer. (état des lieux, par Numerama, des connaissances sur les vaccins, actualisé régulièrement) 4) … par des doutes dans la population… Une partie de la population a des doutes sur les vaccins. Que ces doutes soient fondés ou non, il nous faut en tenir compte pour lutter contre la pandémie et garantir l’adhésion de la population aux mesures prises afin qu’elles soient le plus efficaces possibles. Si une minorité conséquente de la population refuse le vaccin, le Covid continuera à circuler et à tuer si l’on n’applique pas les mesures de la stratégie Zéro Covid Solidaire. Par la réduction drastique de la circulation du virus, la stratégie Zéro Covid Solidaire permet de vacciner la population sans le risque d’une mutation résistante aux vaccins, tout en n’étant pas submergé par la contamination. Ainsi en cas de survenues de ce type de mutation, elle permet de laisser le temps à la vaccination de se faire et aux chercheurs de trouver de nouveaux vaccins (ou autres traitements) efficaces en cas de besoin. Quelques sources pour creuser le sujet : Article de The conversation, Les vaccins ne suffiront pas contre les variants. Il faut une stratégie mondiale de « suppression maximale » du virus, 7 avril 2021 Le cas Chilien montre que même une bonne campagne de vaccination peut être contrariée par une circulation trop forte du virus, article du Monde, Covid-19 : malgré une vaccination massive, l’épidémie est hors de contrôle au Chili, Le Monde, 11 avril 2021 L’avis d’Antoine Flahault, épidémiologiste, : Antoine Flahault : "En France, la vaccination est une stratégie de sauve-qui-peut", 9 avril 2021. L'épidémiologiste alerte sur la possibilité de nouvelles vagues à l'été ou à l'automne, et sur la nécessité, malgré les vaccins, de continuer à chercher des traitements
  • Faudrait-il seulement plus de lits de réanimation ?
    Dans le débat public des personnes expliquent que si nous en sommes là, ça serait principalement à cause du manque de lits en réanimation. Bien sûr que c'est nécessaire, et même indispensable qu'il y ait plus de moyens pour la santé. Nous l’écrivons d'ailleurs dans notre tribune : « L’ensemble des secteurs de la santé et du soin, de l’accompagnement social et éducatif des personnes, de la prévention doit être immédiatement, fortement et durablement renforcé. (…) La pandémie actuelle montre qu’il est urgent de rompre avec les politiques de restrictions menées depuis des années. Elles nuisent à la qualité des prises en charge, négligeant la prévention et affaiblissant considérablement les capacités d’anticipation, de réaction et de planification de la société et des services publics. Le personnel de ces services doit être augmenté, leurs salaires aussi, et ce substantiellement. La quête du profit dans le secteur de santé et de soins est une menace pour le bien-être public. Nous exigeons la fin des fermetures d’établissements sanitaires, des services et des lits d’hospitalisation, et l’ouverture d’un débat national pour des politiques de prévention, de santé et de soins ambitieuses et durables. » Mais c'est loin d'être suffisant ! Il faut des mesures pour abaisser le taux de reproduction (Re) et ces mesures doivent être le plus efficaces possible, c’est ce que nous proposons dans notre stratégie. Même un service public de santé bien doté ne pourrait pas faire face à une dynamique exponentielle de l'épidémie. Sans les mesures de protection, on a du mal à admettre qu'avec une grande partie de la population touchée, pour créer une supposée immunité collective , même avec 80 % d’asymptomatiques et 5 % de complications, voire 2 % de cas très graves, cela fait quand même plusieurs centaines de milliers de personnes à mettre sous respirateur ou en réanimation sur une courte période. Et nous avons actuellement seulement 5000 lits de réas (voire 11000 en libérant des places), conséquence des politiques austéritaires dans la santé. Se battre pour un service public de la santé de qualité est indispensable. Pour autant, même si on doublait ou triplait les lits en réanimation, cela ne serait pas suffisant. Par ailleurs, il faut garder à l'esprit que même en cas de survie un passage en réanimation est une souffrance psychologique et physique terrible, pouvant provoquer des séquelles à long terme voire à vie.Donc comme le dit cet article assez explicatif : "soit on est OK pour qu’il y ait des dizaines de milliers de personnes mourant d’insuffisance respiratoire dans les couloirs d’hôpitaux, et on l’assume, soit on milite pour continuer les mesures barrière."
  • Pourquoi avec la gestion de crise française et sans stratégie 0 covid, c'est la double peine ?"
    Le gouvernement français, les institutions de l’Union Européenne, certains lobbys politico-économiques et de nombreux groupes de média nous ont présenté la gestion de crise du covid de la manière suivante : « trouver un équilibre entre le sanitaire et l’économique et social ». Ils ont contribué par leur communication à nous construire cette représentation mentale qui est fausse : il y aurait à choisir entre la santé et l’économie. La réalité n’est en rien cette fable qu’on a voulue nous présenter, et en France, cela revient à nous appliquer une double peine, autant sanitaire que sur les autres aspects : Sur l’aspect sanitaire : - De novembre à fin avril en France, nous avions entre 300 et 500 morts par jour en moyenne hebdomadaire glissante, chaque jour, tous les jours, jour après jour. Nous avons atteint à la mi-avril 100 000 morts, dont les deux tiers sont le résultat de cette politique délétère du « vivre avec le virus » car il n’y avait que 30 000 morts au sortir du premier confinement. - Les hôpitaux sont saturés de patients Covid et le gouvernement a supprimé encore des moyens l’année dernière. - Comme le virus circule, de nombreuses personnes développent un Covid long - La forte circulation du virus en France a généré l’expansion (variant anglais...) et la survenue de nouveaux variants préoccupants (variant breton). En conclusion, en avril 2021, seulement 24 pays ont plus de morts par habitants que la France (sur 200 pays environ). Le désastre sanitaire est déjà là, c’est un échec et personne ne peut prétendre le contraire. Sur les autres aspects : - Sur le plan économique, la France est en récession, la fermeture de nombreux commerces et lieux de loisirs et de culture entraine une baisse majeure de la consommation intérieure, des emplois sont perdus tous les jours et « le quoi qu’il en coûte » coûte évidemment très cher et n’est pas orienté prioritairement pour les besoins vitaux de la population, sans rien résoudre au problème de fond. - Sur le plan social, le chômage est en hausse, les inégalités se creusent, les associations d’aide aux personnes sont dépassées, les jeunes déjà pauvres s’appauvrissent plus encore et ne trouvent pas de travail car les embauches sont gelées. Les intérimaires, les personnes en CDD et tout autre contrat précaire ont peur de perdre leurs emplois ou les ont déjà perdus. Les employeurs et employés de secteurs de la restauration, du loisir, des petits commerces de détail et du monde de la culture sont aux abois malgré les aides promises. Un million de personnes sont passées sous le seuil de pauvreté (voir article du Monde, 6 octobre 2020). => Voir "Impacts économiques, démographiques et sociétaux, Les conséquences de la crise sanitaire de la Covid-19 | Insee" - Sur le plan des libertés, le gouvernement nous a répété qu’il voulait les préserver et c’est pourquoi il ne voulait plus de confinement dur. Le résultat est que depuis mars 2020, nous avons vécu de nombreu mois sous couvre-feu (à 20H, 18H ou 19H), en ne pouvant plus aller ni au restaurant, ni au cinéma, ni dans un bar, ni dans une discothèque, ni à un concert, ni à un festival, ni dans un parc de loisir, ni au musée… Nous avons également eu des restrictions de libertés sur nos déplacements (kilométrage limité, attestation obligatoire, …), ou bien encore l'interdiction de nous réunir à plus de 6 personnes. Quelle liberté a donc préservé le gouvernement en ne faisant pas de confinement strict ? La liberté de travailler et de consommer (surtout sur internet) ! - Sur le plan psychologique, on a voulu nous faire croire qu’un confinement est très grave psychologiquement. C’est exact, c’est grave, mais comparé à quoi ? Quand on atteint ce niveau de restriction des sorties et des loisirs, quand on vit dans un pays où l’on ne trouve pas de travail et où l’on craint que soi- même ou ses proches ne le perde, quand on entend autour de soi parler de personnes souffrant d’un covid long ou d’un deuil dû directement du Covid ou indirectement par un report de soin, ou quand on est un enfant obligé de manger au self de l’établissement scolaire où les conditions sanitaires ne sont pas aussi strictes qu’on nous le dit, où il faut se croiser dans les couloirs, et être à 30 dans une petite salle de classe et qu’on a peur de rapporter le virus à la maison parce qu’il y a une personne vulnérable, quel impact psychologique cela peut-il avoir ? L’impact psychologique est-il équivalent, plus grave ou moins grave qu’un confinement strict et définitif de quelques semaines ? Si nous n’en savons rien, alors la décence commande qu’on ne se serve pas de cet argument. En conclusion, sur tous les autres aspects, rien n’a été préservé et le désastre est aussi complet sur les différents plans économique, social, psychologique et des libertés, c’est aussi un échec et personne ne peut sérieusement prétendre le contraire. La stratégie zéro-covid solidaire, en n’opposant pas les aspects sanitaires, économiques, sociaux, psychologiques et les libertés collectives et individuelles, permet de répondre convenablement à tous ces enjeux avec une véritable stratégie réfléchie et expérimentée concrètement par d’autres pays, elle n’a rien d’une utopie (voir la FAQ : "Le zéro Covid, une utopie ?"). Elle permet au contraire de sortir par le haut de la dystopie devenue bien réelle dans laquelle nous « sous-vivons » depuis des mois. Citons, pour finir, un article du Temps paru le 29 avril 2021 : "Vivre avec le virus, ou bien lui déclarer la guerre ? Ces deux stratégies sanitaires ont coexisté depuis le début de la pandémie. Pour quels résultats? Une équipe européenne d’économistes, de sociologues et de spécialistes de santé publique a examiné la question. Ses conclusions, qui paraissent ce 29 avril sous forme de commentaire dans la revue The Lancet, sont sans appel: les pays qui ont appliqué la tolérance zéro face au coronavirus s’en sont beaucoup mieux sortis que ceux qui ont pratiqué le «stop and go», à l’image de la Suisse, la France ou l’Allemagne."
  • Pourquoi le zéro covid est la seule stratégie face au darwinisme social de Macron et des anti-masques ?
    En quoi consiste le darwinisme social ? Le darwinisme social, aussi nommé spencérisme est une doctrine et une fausse science qui transposerait la théorie de l’évolution des espèces de Charles Darwin aux sociétés humaines. Elle repose dès l’origine sur une version falsifiée de la pensée de Darwin, car pour les darwinistes sociaux, la survie d’une espèce ne reposerait que sur la concurrence entre individus au sein de l’espèce. Or même pour Darwin, l’aptitude à la survie repose aussi dans l‘entraide et la coopération entre individus d’une même espèce et même entre différentes espèces. La seconde erreur des darwinistes sociaux fut d’appliquer leur vision déjà biaisée et mal comprise de la théorie des espèces de Darwin à l’espèce humaine. Ils ont voulu croire que les meilleures sociétés humaines reposaient dans leur capacité à laisser les « plus forts » écraser « les plus faibles » pour « renforcer » ou « régénérer la race ». Les « plus faibles » étant considérés comme « inutiles » voire « parasitaires ». C’est ce genre d’idéologie qui a alimenté et inspirer les pires thèses racistes, colonialistes, eugénistes et nazies. Aujourd’hui, pour les tous les chercheurs sérieux, les biologistes comme les historiens, sociologues, anthropologues, la réussite de l’espèce humaine repose au contraire sur sa capacité à faire société, à s’entraider, à faire coopérer les uns et les autres suivant leurs aptitudes. La complexité de notre société repose sur cette capacité à coopérer et vivre en bonne intelligence, et non à se battre constamment pour écraser le plus faible. Pourquoi la politique du gouvernement peut être comparé à du darwinisme social ? En se refusant à appliquer des mesures strictes pour éliminer le virus, le gouvernement laisse consciemment depuis des mois entre 200 et 500 personnes mourir chaque jour du Covid alors qu’une grande partie de ces morts est évitable. Le choix politique du “vivre avec le virus” est assumé. On laisse mourir et s’auto-confiner « les plus faibles », les anciens, ceux qui ont des comorbidités, pour que les « plus aptes », les « plus forts », les « premiers de cordées » puissent continuer à s’enrichir, à prendre l’avion, à manger pour 400 euros dans des restaurants clandestins. Ceux qui meurent ou qui ont peur n’auraient qu’à pas être vieux, pas être obèse, pas être diabétique, ou même pauvres, car ce sont bien les plus pauvres qui meurent le plus de ce virus parce qu’ils sont en « première ligne ». Nous avons un gouvernement pour qui, inconsciemment ou consciemment, onpeut appliquer une politique âgiste, grossophobe, pauvrophobe, comme si ces personnes était quantité négligeable et pouvait bien mourir, pourvu que l’on gagne quelques « jours précieux de liberté » (E. Macron) sans confiner ! Si cette maladie ne tuait que les plus riches, la politique de ce gouvernement ne serait-elle pas différente ? Pourquoi les covido-sceptiques font-ils du Darwinisme social ? Pour les covido-sceptiques , la moindre restriction de leur liberté s’apparente à une atteinte à leur personne. Certains se refusent à porter un masque en le justifiant par des arguments fallacieux, pensant qu’ils ont raison de ne pas en mettre en expliquant qu’ils ne pourraient pas respirer dedans et autres justifications mensongères matinées de complotisme. Ils trouvent n’importe quelle raison pour justifier leur égoïsme et leur envie irrépressible de montrer qu’ils ne sont pas « soumis », comme si ne pas porter un masque était un acte de résistance fondamentale., Ils contribuent à propager la maladie, justifiant qu’il « faut bien mourir de quelque chose » et que “la nature fait bien les choses” et mettent les personnes vulnérables en danger. En cela ils montrent un mépris d’autrui et en viennent à penser que les autres peuvent bien mourir sacrifiés sur l’autel de leur sacro-sainte liberté d’être hyper-individualiste. Certains prétendent que notre société réduit les libertés sous prétexte de contrôle les citoyens, disant qu’il n’y a pas de raison d’obliger, par exemple, à porter un casque en moto. Ils oublient deux choses, la première est qu’on ne gagne rien individuellement à prendre le risque de mourir dans un accident ou d’un virus. La seconde est que, contrairement au port d’un casque de moto, le masque et la vaccination servent aussi à protéger les autres à l’image du respect d’un feu rouge dans une agglomération, c’est faire preuve de civisme, de solidarité, de vie en commun. Nul n’est une ile, et pour vivre, l’être humain a besoin des autres : nous sommes interdépendants nous n’avons rien à gagner à faire courir un risque inconsidéré et évitable aux autres. Limiter ce risque vaut bien la contrainte de porter quelques heures par jour un masque. La liberté de ne pas porter un masque doit s’arrêter là où commence la liberté de vivre des autres. Pourquoi le Zéro covid est la seule stratégie face à ces deux formes de darwinisme social ? Nous refusons de vivre dans une société reposant sur la mort de ceux qu’on considèrerait arbitrairement comme "inaptes", sur la mise en danger des plus défavorisés, sur le rejet et le mépris des plus vulnérables. Doit-on, et selon quelle norme, accepter la mort de personnes sous prétexte qu'on pourrait les passer par pertes et profits ? Et ce alors que des études scientifiques indiquent une moyenne de 10 à 15 années de vie perdues pour les morts du covid 19 (voir cet article du Temps). A l'heure où l'on nomme des bâtiments publics du nom de Stephen Hawking, que serait-il advenu pour ce grand penseur dans une société qui appliquerait les thèses du darwinisme social ? Dans quel genre de société voulons-nous vivre ? La stratégie du zéro covid ne met pas en balance le droit à la santé des uns avec l’aspiration à la liberté des autres. Elle s’accorde bien mieux à ce que devrait être une vie en société. Basée sur le respect fondamental de tous, elle permet à chacun d’exercer le plein potentiel de sa liberté en limitant au mieux les contraintes. En limitant strictement la contamination, elle permet à chacun de s’assurer de sa santé tout en exerçant le plus de liberté possible. Elle ne laisse personne ni au ban de la société ni sur le bord de la route. Elle ne prétend pas favoriser les « forts » au détriment des « faibles », ni d’ailleurs le contraire. Elle s’appuie sur le civisme et l’humanité de chacun pour faire société.
  • Quel est le rapport entre la pandémie et l’écologie ?
    Les pandémies ne sont pas le fruit du hasard mais une des facettes de la crise écologique globale dont les causes sont systémiques. La pandémie de Covid-19 s’inscrit en effet dans une nette tendance à l’augmentation des zoonoses (selon l’OMS, trois quarts des nouveaux pathogènes présents chez l’humain proviennent désormais d’espèces animales) et cette tendance est en effet indissociable des atteintes aux écosystèmes provoquées notamment par la déforestation, l'élevage industriel. Depuis lors, l’IPBES (Plateforme Intergouvernementale pour la biodiversité et les services écosystémiques – « le GIEC de la biodiversité ») a publié un rapport spécial qui confirme ce lien et conclut qu’il y aura encore d’autres zoonoses. Selon ce rapport, dont Futur Sciences parle ici, nous sommes même entrés dans « l’ère des pandémies ». Le déréglement climatique pourrait jouer aussi un rôle aussi dans le passage à l’homme d’un virus par zoonose, en offrant de nouveaux habitats à des espèces animales. Le changement climatique et les destructions d’écosystèmes mettent en contact plus fréquent humains et animaux, les sociétés humaines pénétrent plus profondément l’habitat de ces espèces et dans le même temps le changement climatique peut pousser les pathogènes vers nous. Le passage (de l’animal à l’homme), lors des zoonoses est le résultat de mécanismes complexes. Le changement climatique peut ainsi avoir un rôle en modifiant la localisation des espèces, il se rajoute donc à la dégradation des habitats via l’agriculture par exemple. La propgation de l’épidémie est aussi amplifié par certains moyens de transport, l’aviation par exemple à jouer un rôle déterminant dans la propagation du coronavirus au délà du continent asiatique. La sorties de cette crise, ne doit pas être un retour à une vie « normale » car cette crise nous révèle que c’est bien cette « normalité », qui est en fait toxique. Cette « normalité » est l’une des principales causes d’un cortège de violences sociales, économiques et de destructions écologiques. Le risque épidémique s’ajoute à d’autres risques écologiques : basculement climatique, chute de la biodiversité, perturbation du cycle de l’azote et destruction des sols. Ces risques ont des causes entremêlées, la seule issue désirable et viable face à celles-ci est d’y répondre ensemble de manière globale par la solidarité. Enfin, cette pandémie est aussi une syndémie. On constate en effet que les principales personnes touchées de manière grave sont les plus fragiles (médicalement et/ou socialement) et présentant des comorbidités, pour beaucoup issues de nos conditions de vie : obésité, maladies cardio- vasculaires... Il faut donc prendre la santé d’un point de vue global et prévenir les maladies qui ont pour principale origine le fonctionnement actuel de notre société.

Premiers signataires

 

Gilles Alfonsi, partisan de l’émancipation ;
Elisabeth Allain, technicienne de la recherche en environnements géo naturels et anthropisés, CNRS ;
Corinne Allavena, ancienne journaliste ;
Bruno Ambroise, Professeur d’éducation physique et sportive ;
Cathy Arcangeli, Infirmière libérale ;
Paul Ariès, politiste, directeur de l’OIG (Observatoire international de la Gratuité) ;
Éric Aubourg, chercheur ;
Olivier Azam, réalisateur ;
Helen Barville, IDE en médecine polyvalente CH publique ;
Elise Bayle, enseignante ;
Dr Mathieu Bellahsen, Psychiatre - Praticien Hospitalier ;
Davide Beneventi, Directeur de Recherche CNRS ;
Grégory Benzekry, enseignant et musicien (Dubamix) ;
Steve Besset, Docteur en Biologie ;
Chloé Biaggi, doctorante en sociologie ;
Arnaud Bianchi, Chercheur en biologie moléculaire au CNRS ;
Georges Bismuth, Directeur de recherches à l’Institut Cochin ;
Kevin Bleakley, Chargé de Recherche, INRIA ;
Thomas Boccon-Gibod, universitaire ;
Paul Bouffartigue, Chercheur ;
Isabelle Boulanger, professeur certifiée de lettres modernes ;
Sophie Bournazel, éducatrice de jeunes enfants et syndicaliste, membre du collectif " École et Familles oubliées" ;
Philippe Borrel, auteur, réalisateur ;
Patrick Braibant, enseignant retraité ;
Pierre Brisset, enseignant retraité, bénévole secours populaire ;
Frédéric Burnel, enseignant en sciences physiques, militant pour le climat et l’émancipation, cofondateur du "Collectif Zéro Pandémie Solidaire" ;
Gérard Chaouat, immunologiste directeur recherche émérite ;
Didier Chapelot, Médecin, Maître de Conférences de l’Université Sorbonne Paris Nord ;
David Clarys, Professeur de psychologie à l’université de Poitiers ;
Alberto Castillo, photographe, artiste pluridisciplinaire ;
Marie Colin, militante associative ;
Jacky Courtais Delahaye, Inspecteur de l’éducation nationale honoraire ;
Thomas Coutrot, économiste ;
Pierre Dardot, philosophe ;
Jean-Christophe Domec, Professeur en Foresterie, Bordeaux Sciences Agro ;
Nathalie Dunaigre, Actrice de la santé (depuis 30 ans : Infirmière diplômée en 89, Cadre de santé ff, Directrice d’établissement médico-social) ;
Marc Elie, Chargé de recherche au CNRS, historien ;
Claude Esposito, professeur de Mathématiques à la retraite ;
Yann Faure, journaliste scientifique, animateur de la Maison de l’Ecologie Lyon ;
Jacques Fijalkow, Professeur émérite Université Toulouse Jean-Jaurès ;
Bernard Garrigues, Docteur en géographie ;
Jean-Luc Gautero, enseignant-chercheur (maître de conférences en philosophie des sciences, HDR) Université Côte d’Azur ;
Isabelle Genty, psychologue clinicienne ;
Yves Gigou, cadre supérieur de santé, militant associatif ;
Noëlle Girault-Lidvan, Maître de Conférences en Psychologie sociale ;
Roland Gori, professeur honoraire à Aix Marseille Université, Psychanalyste, écrivain ;
Dr. Claude-Alexandre Gustave, biologiste médical ;
Catherine Ha Spinazzé, Psychiatre ;
Isabelle Hajek, Maître de conférence en sociologie à l’université de Strasbourg ;
Benoît Hallinger, économiste ;
Annabelle Jarry, ancienne maraîchère bio, cofondatrice du "Collectif Zéro Pandémie Solidaire" ;
Evelyne Jarry, retraitée Education Nationale ;
Raphaël Jarry, artiste pluridisciplinaire ;
Elise Julien, enseignante-chercheuse ;
Dr Philippe Klein, chef de clinique, Wuhan International Clinic ;
Léo Lacheray, archéologue, syndicaliste ;
Quentin Laumonier, professeur certifié d’histoire géographie, militant, cofondateur du "Collectif Zéro Pandémie Solidaire" ;
Julien Lecaille, Lille, Entrepreneur ;
Pierre Lecocq, étudiant en master géopolitique à l’IFG (Université Paris 8),cofondateur du Collectif "Zéro Pandémie Solidaire" ;
Yves Le Gat, Chercheur à INRAE ( statistiques appliquées) ;
Didier Leguerinel, Enseignant retraité ;
Jean-Charles Léon, professeur agrégé d’éducation musicale ;
Patrick Litolff, retraité en activité, en isolement depuis le 17/03/2020 (personne " vulnérable") ;
Jean - Loïc Le Quellec, Anthropologue ;
Patrice Loisel, Chercheur ;
Paul Machto, Psychiatre et Psychanalyste ;
Alexandre Mamane, docteur en sciences physiques ;
Noël Mamère, journaliste, ancien Maire de Bègles, ancien député écologiste ;
Marion Marinier, Chargée de gestion ;
Dr Jérôme Marty, Président Union Française pour un Médecine Libre Syndicat ;
Jean-Michel Masson, enseignant retraité ;
Sandra Mercier, infirmière de coordination thérapeutique, cofondatrice du Collectif "Zéro Pandémie Solidaire" ;
Charles Merlin, Responsable d’EELV Paris 19 ;
Frédérique Messager, psychologue ;
Jean-François Molino, écologue, chargé de recherche IRD ;
Marion Nicolas, psychologue ;
Dr. Philippe Orts, Médecin Généraliste ;
Carlos Parada, Psychiatre ;
Cédric Pharisien, Animateur scientifique et militant associatif pour Citoyens Pour Le Climat ;
Alexandre Piettre, professeur de philosophie, chercheur en sciences sociales, EPHE et université de Lausanne ;
Tristan Poullaouec, sociologue ;
Dominique Pradelle, Professeur des universités, philosophie, Sorbonne Université ;
Marta Radman-livaja, " Chromatine and DNA replication" group, Montpellier ;
Sean Raymond, chercheur, Laboratoire d’astrophysique de Bordeaux ;
Philippe Ricordeau, médecin de santé publique, retraité ;
Marielle Roger, Retraitée Industrie pharmaceutique ;
Arthur Roemer, militant associatif, de formation scientifique (biologie) ;
Max Rousseau, chargé de recherche CIRAD ;
Dominique Salmon, infectiologue, Professeur de maladies infectieuses et tropicales à l’Hôtel-Dieu ;
Marie-Jean Sauret, psychanalyste, professeur émérite de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, auteur ;
Michèle Sebastia, comédienne ;
Claude Steve, pharmacien ;
Isabelle Taubes, journaliste ;
Jacques Testart, biologiste et essayiste, directeur de recherches honoraire de l’inserm ;
Marie-Thérèse Têtu , chercheure, sociologue ;
Alain Trautmann, Directeur de recherches émérite CNRS, Institut Cochin ;
Marion Vankersschaver, médiatrice scientifique ;
Melody Vissio, Éducatrice de Jeunes Enfants dans la fonction publique ;
Michel Volovitch, Pr émérite, Département de Biologie, ENS ;
Perin Emel Yavuz, historienne de l’art, CNRS ;
Philippe Zarka, astrophysicien au CNRS, chercheur syndiqué, citoyen engagé ;
Elisa Zeno, Ingénieur de Recherche
;

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